Été 2024,
J’ai quitté l’Angola.
Et rien que de l’écrire, je ressens encore ce mélange d’émotions.
Ce pays, je l’ai profondément aimé. Il m’a offert des moments riches, des rencontres inoubliables et une paix intérieure que je n’avais jamais ressentie ailleurs.
C’est là, en plein cœur de ce pays d’Afrique australe, que j’ai amorcé ma transition professionnelle en expatriation, sans même en avoir pleinement conscience.
Et pourtant, j’ai dû partir.
Quitter l’Angola, c’était laisser derrière moi une routine que j’avais construite, des visages familiers, et une culture qui m’avait tant apporté. C’était dire au revoir à un chapitre encore ouvert, avec ce goût d’inachevé. Dans l’avion, je sentais le poids de cet adieu : je savais que je ne reviendrais probablement jamais, que certaines personnes croisées sur mon chemin resteraient dans ce passé, et que cette vie que j’avais bâtie là-bas faisait désormais partie de mes souvenirs.
Mais au cœur de la tristesse, il y avait autre chose.
Une sensation d’élan, comme si ce départ me propulsait vers une nouvelle étape de ma vie.
Dans l’avion, je savais que ce vol me ramenait en France, mais qu’il m’emmenait aussi ailleurs vers la suite de mon histoire.
Quitter, c’est douloureux, mais c’est aussi un acte de courage : celui d’avancer, malgré l’incertitude
L’Angola, terre de ma transformation
L’Angola a été bien plus qu’un simple pays d’expatriation.
Quand j’y suis arrivée, je venais de traverser une période intense.
Avant cela, ma vie était divisée en deux.
Je travaillais encore comme infirmière en France, malgré un burn-out professionnel qui m’avait profondément marquée. Mon mari, lui, vivait à Oran, en Algérie. J’y passais régulièrement du temps, découvrant déjà ce que signifie vivre ailleurs, entre deux cultures, deux repères, deux rythmes de vie.
Mais en Angola, c’était différent.
C’était la première fois que je posais mes valises pour de vrai — physiquement et mentalement.
Bien sûr, il y a eu des doutes.
Ce tâtonnement propre à toute expatriation : le vide, l’inconnu, l’adaptation.
Mais peu à peu, ce pays est devenu un véritable catalyseur de transformation.
Dans l’inconfort du changement se cachent souvent les plus belles opportunités de transformation
C’est là, en Angola, que j’ai quitté définitivement ma vie d’infirmière pour devenir coach.
Accompagner l’humain, oui — mais autrement.
Je me suis formée à distance, malgré un quotidien rythmé par les coupures d’électricité, la connexion instable et les imprévus du climat tropical. Tout semblait ralentir ma progression, mais rien ne m’a arrêtée.
Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais animée d’une mission.
Quitter un pays, comme quitter une carrière, c’est laisser une part de soi derrière… pour mieux découvrir qui l’on peut devenir
L’Angola restera le berceau de ma renaissance professionnelle.

Expatriation et transition professionnelle : un parallèle saisissant
Avec le recul, je vois combien quitter un pays où l’on s’est ancré et se réinventer professionnellement sont deux expériences qui se répondent.
Elles bousculent toutes deux nos repères et nous invitent à avancer dans l’inconnu.
Il y a d’abord la perte : quitter un lieu de vie ou un métier, c’est abandonner une sécurité, une routine, parfois une part de son identité.
Vient ensuite l’incertitude : comment reconstruire ailleurs ? Comment retrouver un équilibre, une place, une direction ?
Et puis, il y a le vide entre deux cet espace suspendu où tout semble flou, mais où germent les plus beaux recommencements.
Le départ est une étape, pas une fin. Il ouvre la voie à toutes les possibilités encore inexplorées.
Enfin, il y a le renouveau. Ce moment où l’on comprend que tout ce qu’on a quitté n’était pas une perte, mais une mue.
C’est exactement ce que m’a offert l’Angola : la possibilité de devenir celle que j’étais en train de devenir.
Ce départ qui a élargi ma vision
Quitter l’Angola n’a pas seulement été un bouleversement personnel.
Cela m’a aussi amenée à approfondir ma vision d’accompagnante.
Avant ce départ, j’accompagnais déjà des femmes en transition professionnelle qu’elles soient expatriées ou non.
Mais cette expérience m’a donné envie d’aller plus loin.
Elle m’a inspirée à bâtir ExpatEssence, un espace pensé pour les femmes expatriées : un lieu dédié à leur bien-être personnel, émotionnel et professionnel.
En accompagnant les femmes à travers leurs transitions, j’ai compris combien la transition professionnelle en expatriation est un moment unique : celui où l’on redéfinit à la fois sa place, son identité et sa direction.
Parce qu’en expatriation, tout se transforme : le rapport à soi, aux autres, au travail, à l’identité.
Et il est essentiel d’avoir un espace pour comprendre ces changements, les traverser avec douceur et en faire une force.

Un espace pour se retrouver
Si on m’avait dit, avant de partir, que l’expatriation me mènerait jusque-là, je ne l’aurais jamais cru.
Je pensais changer de pays pour quelques années, pas changer de vie.
Et pourtant, c’est bien ce voyage intérieur autant qu’extérieur qui m’a permis de trouver ma voie.
C’est ce que je veux offrir à travers ExpatEssence :
Un espace de sororité, de clarté et de reconnexion à soi.
Un lieu où chaque femme expatriée peut déposer ce qu’elle vit, se redécouvrir et reconstruire une vie alignée, stable et inspirante.
ExpatEssence, c’est à la fois un accompagnement de coaching pour mieux vivre ce grand chamboulement qu’est l’expatriation, et un espace de transition professionnelle, mêlant coaching et bilan de compétences, pour aider les femmes expatriées à redéfinir leur place, leur direction et leur équilibre.
Mon parcours de coach et de consultante en bilan de compétences me permet aujourd’hui d’offrir une approche à la fois humaine et structurée : un accompagnement qui relie la connaissance de soi à la construction concrète d’un projet durable et aligné.
Ce que je veux te dire
Changer de pays, changer de rythme, changer de cap…
Tout cela demande le même courage : celui d’oser te réinventer.
Tu n’es pas seule dans cette traversée.
Traverser une transition professionnelle en expatriation, c’est apprendre à transformer l’incertitude en clarté, et à faire du mouvement une occasion d’alignement.
Et si tu apprenais à lire ces passages non pas comme des fins, mais comme des possibilités de renouveau ?
Parce qu’au fond, chaque transition, qu’elle soit géographique ou professionnelle, est une occasion de te rapprocher un peu plus de qui tu es
Le programme Boussole : un premier pas pour retrouver ton cap
Chaque voyage commence par une direction.
Et pour savoir où aller, encore faut-il savoir où l’on en est.
Le programme Boussole est un parcours offert pour t’aider à faire le point : comprendre ta situation actuelle, clarifier ce que tu veux vraiment, et identifier ce qui te freine encore dans ta transition ou ton expatriation.
Un premier pas, doux et conscient, pour retrouver ton cap.









